Alors que le président Sébastien Vincini présentait ses vœux aux agents du Conseil départemental mardi 14 janvier, les organisations syndicales n’étaient pas à la fête. Sur les grilles de la collectivité, une intersyndicale CGT, Agir, Sud Solidaires et FO avait installé une banderole sur laquelle on pouvait lire « Casse sociale. Jaurès réveille toi : ils sont devenus fous ». Dans leur viseur, le maintien de la suppression de 500 postes, dont des départs en retraite non renouvelés et, surtout, des postes de contractuels.
« Pour 2025, des signaux plus favorables apparaissent, tels qu’une baisse des taux d’intérêt de 2 % promise par la Banque de France et le projet de loi de finances prévoyant un moindre effort des Départements », observe Hugues Bernard, délégué syndical de la CFDT. « On demande donc une révision des décisions prises dans l’urgence, pour les adapter à ce nouveau contexte. »
Pour justifier la coupe des effectifs, le Conseil départemental de Haute-Garonne avait aussi pointé la baisse du droit de mutation à titre onéreux (frais de notaires). Or, selon les syndicats, la reprise du marché immobilier serait une réalité. « On demande à ce que l’arbitrage ne se fasse pas sur les ressources humaines. On veut de l’éclairage sur les comptes, on veut un pilotage, une stratégie, une objectivation. »
A. S.
Photo : Rémy Gabalda