Un chocolat nommé désir

Tout commence dans le Lauragais, terre où ce natif de Nice, aux origines gersoises, s’installe en 2002 et commence à fabriquer ses délices dans le garage de sa mère, à Saint-Pierre de Lages, à une quinzaine de kilomètres de Toulouse. Avec elle, il invente un style basé sur la qualité du cacao et des parfums originaux. A 34 ans, il ouvre sa première boutique l’enseigne Criollo dans le centre de la Ville rose. « Le succès a été rapide, avoue Jean-Pierre Dujon Lombard. Ce type de chocolatier n’existait pas à Toulouse. J’ai appris sur le tard avec des professionnels qui sont venus m’aider et j’essaie d’évoluer sans cesse. »

En effet, la petite entreprise va prospérer très vite. En face du garage maternel va naitre un véritable atelier-boutique qui sera d’ailleurs agrandi en 2012. Dès la deuxième année, la société Criollo progresse de 50%. Aujourd’hui, elle emploi 10 salariés et a réalisé 500 000 € de chiffre d’affaires en 2010, avec une croissance de 15% sur l’année. De la qualité au juste prix, de l’inventivité et la passion partagée d’une équipe, voilà comment cet artisan atypique explique un succès grandissant. Des étals au laboratoire, visite gourmande au pays de Criollo Chocolatier.
B.D.
Reportage photo : Hélène Ressayres