Serge Bergès patiente sur le perron de sa maison d’un rose passé, son mètre quatre-vingtdix légèrement penché sur une longue canne sculptée en bois d’ébène ramenée du Sahara. Dans la salle à manger s’égaient des photos d’enfants. Il était enfant en 1939 quand, entre Aulon où il est né, et Saint-Marcet, le gaz jaillit de la colline du Pinat. Certains diront à époque que seule la chance avait (…)
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