​Spatial. Avec Ground Control, CLS se renforce dans l’internet des objets

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L’expert toulousain reconnu dans la collecte de données et les services de géolocalisation vient de mettre la main sur Ground Control, entreprise britannique de 85 personnes spécialisée dans la conception de terminaux de communication satellitaire.

C’est sa dix-huitième acquisition depuis 2008. La société de surveillance des océans et de la Terre par satellite CLS a racheté, le 25 septembre dernier, Ground Control au fonds ​Horizon Capital, qui la détenait depuis plusieurs​ années. Cette entreprise, fondée il y a 28 ans près de Southampton, au Royaume-Uni, fabrique des terminaux de communication par satellite et fournit des services d’Internet des objets. Elle réalise un chiffre d’affaires de plus de 35 millions d’euros et emploie 85 salariés répartis sur quatre sites en Angleterre. Une dizaine d’entre eux travaillent au sein de deux autres sites implantés aux États-Unis. Tout le personnel et le directeur général Alastair McLeod intègrent CLS, l’experte dans la collecte de données et les services de géolocalisation dont le siège est à Ramonville-Saint-Agne, près de Toulouse.

« Ce rachat permet un accroissement de notre base clients puisque Ground Control suit 120.000, CLS 80.000 », explique Stéphanie Limouzin. La présidente de CLS​ y voit deux autres raisons : « Ground Control est très pointu techniquement sur la connectivité. Et nous renforçons notre présence au Royaume-Uni », argumente la présidente.

210 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025

Avec un millier d’emplois, la filiale du Cnes (33 %) et de CNP (66 %), un fonds d’investissement belge, s’était diversifiée en 2024 dans l’analyse de l’air avec la reprise d’Enviro & Industrial Solutions Middle East, à Dubaï, spécialisée dans les systèmes de surveillance de la qualité de l’air ambiant des villes et des émissions industrielles. En décembre 2024, elle mettait la main sur Quiet-Oceans, une petite entreprise brestoise qui étudie et cartographie l’empreinte sonore sous-marine des activités humaines.

« Il y a d’autres projets d’implantation à l’horizon », poursuit Stéphanie Limouzin, sans trop en dire. « Si nous sommes déjà présents sur tous les continents, notre objectif à moyen terme est de continuer à nous étendre dans la zone Asie-Pacifique et de mettre un pied en Allemagne et en Scandinavie. » CLS prévoit un chiffre d’affaires de 210 millions d’euros en 2025, contre 190 millions l’an passé.
Audrey Sommazi

Photo d’illustration de CLS. Crédits : CLS.

P.S. :

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