Du service achats jusqu’au poste de directeur général de Jardins du Midi, Philippe Quaranta, 52 ans, a connu différentes fonctions au sein de la société tarn-et-garonnaise basée à Beaumont-de- Lomagne. Entré en 1995 dans l’entreprise spécialisée dans la mise en marché de condiments, il contribue au développement de Jardins du Midi qui commercialise ail, échalotes ou oignons auprès de la grande distribution et de la restauration. Après le rachat de la société par un fonds d’investissements, Philippe Quaranta s’occupe des filiales du groupe en Guadeloupe jusqu’en 2007 avant de rejoindre Pom’Alliance à Aix-en-Provence.
C’est en 2011 qu’il revient à Jardins du Midi en qualité de directeur général après que la société a été rachetée par le groupe Mandar. « C’est un retour aux sources, je suis attaché à cette entreprise », confie ce natif d’Agen (Lot-et-Garonne). De 2011 à 2018, sous sa houlette, Jardins du Midi passe de 25 à 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, les effectifs progressent de 100 à 150 collaborateurs. Au quotidien, le dirigeant n’hésite pas à revêtir le costume de défenseur des condiments en qualité de vice-président de l’Aniail qui regroupe des opérateurs de la filière française de l’ail .
« Les condiments sont reconnus pour leurs qualités gustatives et médicinales. Mais nous devons faire face à une baisse de leur consommation. L’ail n’est pas très tendance chez les jeunes générations ! » D’où la volonté de reconquête des consommateurs initiée par le directeur général de Jardins du Midi avec la mise en avant des condiments sous différentes formes : produits locaux – « l’ail de Lautrec est un produit d’exception et mondialement reconnu » –, issus de la filière biologique ou prêts à l’emploi (aromates, légumes secs... ). Le retour des condiments dans les assiettes des Français passera par cette stratégie.
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