Publié le mercredi 20 février 2013 à 19h50min
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Si la révolution de jasmin n’avait pas entamé l’enthousiasme des entrepreneurs toulousains pour la Tunisie, deux ans plus tard les heurts politiques et les tensions diplomatiques les obligent à repenser leur stratégie. La plupart choisit le redéploiement des activités en attendant le retour du calme. Le premier ministre tunisien Hamadi Jebali vient de démissionner. À Toulouse, Airbus réfléchit à déplacer une partie de sa sous-traitance.
La Tunisie ? « Actuellement nous fermons. » Daniel Benchimol, président d’Eurogiciel claque sa réponse. Implantée depuis 2008 à Tunis où elle employait une vingtaine de personnes, la société d’ingénierie préfère quitter un pays où elle n’est plus certaine de pouvoir assurer la sécurité de ses salariés. « C’est de la gestion de risque. Le climat devient compliqué maintenant que la France est (…)
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