D’elle on ne sait rien. Ou si peu. Isabelle Desesquelles ne se laisse pas approcher, encore moins apprivoiser. Elle dit d’elle-même qu’elle est pudique. Seuls ses livres parlent (un peu) d’elle. On la devine à peine, sur le fil du rasoir, fragile, mélancolique. Fracture, faille, tumulte personnel, elle n’hésite pas à lâcher des termes forts qui renforcent le doute. Consciente de ce trouble, (…)
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