C’est une entreprise d’envergure qui ne cesse de se développer sans être omniprésente médiatiquement. Implanté notamment à Toulouse, le groupe international de services et conseil Onepoint, qui veut aider à « l’accélération de la transformation numérique des entreprises », revendique pourtant le chiffre plutôt impressionnant de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il ferait travailler 3300 collaborateurs à travers le globe.
En France, il possède aussi des bureaux à Nantes, Rennes, Paris, Bordeaux, Lyon et Aix-en-Provence. Dans le monde, Onepoint est présent à Bruxelles, Singapour, Kuala Lumpur, Sydney et Montréal. Depuis sa création en 2002 par le jeune entrepreneur d’alors David Layani (il avait vingt-deux ans, NDLR), l’entreprise du numérique a fait beaucoup de chemin.
C’est en 2017 qu’a démarré l’histoire de Onepoint dans la Ville rose avec la création de l’entité toulousaine de la communauté sud-ouest [1] dans des bureaux place Occitane. En 2019, ce fut le moment de l’installation de la société de conseil dans ses locaux actuels de 700 mètres carrés au 3 rue Lapeyrouse. Cette année, l’ouverture d’une extension va permettre de gagner 1000 mètres carrés. Aujourd’hui, le groupe fait travailler 400 personnes dans le Sud-Ouest, dont soixante-dix à Toulouse, mais l’objectif est d’embaucher cent personnes supplémentaires [2] en 2024.
« Une technologie au service du monde de demain »
Mais concrètement, quelle est l’action de Onepoint auprès des entreprises ? « Notre objectif est de s’assurer que, chez nos clients, la technologie soit vraiment mise au service du monde de demain, que le numérique les aide véritablement à se transformer de façon positive. Nous apportons du conseil sur de nombreux domaines : sur la gestion des données numériques, sur la cybersécurité, sur l’utilisation de l’intelligence artificielle, etc. », résume Sylvie Favre, partner de Onepoint depuis Toulouse, avec dans la voix ce mélange de calme et d’énergie qui la caractérise.
Le groupe met aussi en avant son attachement à certaines « valeurs primordiales ». Premièrement, le soutien à la transition écologique, avec du conseil dans ce domaine (conseils pour une utilisation plus responsable écologiquement du numérique, mise en place de formations typeFresque pour le Climat, etc.). Mais aussi la promotion de l’égalité professionnelle femme-homme [3] et la lutte contre les discriminations (liées au handicap, à l’origine sociale, raciale, etc.) en entreprise. Avec, là aussi, du conseil possiblement tourné vers ces domaines si les clients le souhaitent.
Onepoint revendique à Toulouse un certain nombre de clients prestigieux, tels le groupe pharmaceutique et dermocosmétique Pierre Fabre, le groupe immobilier Promologis, le constructeur aéronautique Airbus, la Banque Populaire ou encore le Département de la Haute-Garonne.
Un espace dédié pour les entreprises
Outre les conseils prodigués par téléphone ou au sein des structures clientes par ses experts maison, Onepoint dispose au 3 rue Lapeyrouse d’un outil particulier : “Le Livepoint”. Il s’agit d’un espace de 200 mètres carrés dédié aux séminaires, sessions de “team building” ou autres hackathons [4] d’entreprises ou associations qui « veulent changer de façon conséquente leur façon de fonctionner »
Le lieu est distribué autour d’une pièce de 120 mètres carrés, constituée de différents espaces de travail avec des écrans connectés, d’un Fablab, et d’un loft de 70 mètres carrés pour se détendre entre deux séances de travail ardus. Sylvie Favre est « particulièrement fière » de présenter ce grand espace lumineux, moderne, qui est aussi en quelque sorte « la vitrine du savoir-faire et des valeurs » du groupe de conseil.
Matthias Hardoy
Sur la photo : Sylvie Favre, partner de Onepoint, groupe de conseil numérique, qui gère son bureau de Toulouse. Crédit : Hélène Ressayres - ToulÉco.
Notes
[1] Bordeaux et Toulouse.
[2] Des experts techniques mais aussi des personnes chargée de faire le lien avec les clients-entreprises.
[3] Chez Onepoint, on n’a pas encore atteint la parité. La proportion de femmes collaboratrices dans la communauté Sud-Ouest est de 30 %.
[4] Le mot hackathon est la contraction des termes « hacker » et « marathon ». Par définition, c’est une compétition d’innovation où les participants se réunissent pour générer des idées et concevoir des solutions sur une période très courte.