Légapôle continue d’étoffer ses équipes. Le groupement de professionnels du chiffre et du droit vient d’accueillir un troisième cabinet d’avocats en droit des affaires. « Maître Pantz intervient en droit du numérique et de la propriété intellectuelle et Maître Capeller-Arnaud en droit fiscal. Maître Gabriac nous apporte désormais sa compétence en droit social », se félicite Florent Poitevin. Le président du groupe souhaite ajouter d’autres cordes à son arc en recrutant des experts du droit public, droit immobilier et droit de la famille dans les prochains mois.
Un moyen de consolider encore le modèle Légapôle, unique en son genre. « Un nom, un toit », résume Florent Poitevin. À ce jour, le groupement rassemble ainsi sept professions sur le même site et sous la même bannière : notaires, avocats, experts-comptables, courtiers, géomètres experts, conseillers en gestion de patrimoine et experts de l’immobilier. « Nous proposons des solutions, le client dispose : s’il a déjà des partenaires, il les garde, nous travaillerons avec eux », détaille-t-il.
Une approche de l’interprofessionnalité ultrapoussée, autant que le permettent les limites fixées par chaque ordre, qui continue d’intriguer dans le paysage des professions réglementées. « Notre modèle surprend, il peut déranger. Nous, ce que l’on voit, c’est que nos clients sont ultrasatisfaits : ils gagnent du temps et se sentent en confiance », souligne le président.
Vers une expansion géographique
Du côté des professionnels, chacun conserve son indépendance mais bénéficie de la force du collectif, moteur de l’activité. « Aucune rétrocession ou rétribution financière entre nous », précise toutefois Florent Poitevin. Dans une conjoncture « difficile pour tout le monde », le groupement s’avère tout autant bénéfique pour le moral des troupes. « Nous exerçons des métiers très solitaires : ensemble, on partage nos problématiques. On a créé le groupement dans une période où tout allait bien pour être capable de traverser les crises, et ça fonctionne », ajoute-t-il.
Près de quatre-vingts personnes travaillent au siège toulousain, qui pourrait en accueillir jusqu’à une centaine. Car le groupe ambitionne de grossir, de manière réfléchie. « Grandir trop vite n’est pas toujours la meilleure option », constate le président. L’an dernier, le groupement avait opéré un repli stratégique, se séparant de ses équipes de Tarbes, Pau et Biarritz pour se focaliser sur son fief toulousain, route d’Espagne. Un recul calculé, pour mieux repartir de l’avant : une fois l’assise toulousaine bien établie, Légapôle entend repartir à la conquête d’autres territoires en déployant de nouveau son modèle de manière concentrique dans les grandes métropoles, telles que Bordeaux ou Montpellier.
Marie-Dominique Lacour
Photo : De gauche à droite, Me Alexandrine Pantz, Me Daniel Capeller-Arnaud, Florent Poitevin (président de Légapôle) et Me Priscilla Gabriac. Crédits : Légapôle.
Président et cofondateur du groupement, Florent Poitevin est également engagé au Medef 31 en tant que président de la commission philanthropie et vice-président du Comex40. Il est également membre consultatif du fonds de dotation du Toulouse Football Cœur en représentation du Comex40.
